Les marchés financiers sont très volatils depuis ce début d’année.
Ils reflètent notamment la prise en compte d’une transition en cours vers des politiques monétaires moins accommodantes et une hausse des taux.
La rapidité de la propagation du variant Omicron a aussi eu une incidence importante puisqu’elle a une nouvelle fois restreint les déplacements.
Ces changements génèrent une inquiétude des investisseurs, qui sont dans l’attente de la conférence de presse de la Fed qui aura lieu ce mercredi 26 janvier.
Les hausses de taux pourraient être absorbées par les marchés actions, mais au prix d’une volatilité accrue et d’une plus forte dispersion en termes de secteurs, facteurs et pays.
Une stabilisation des taux devrait permettre aux thématiques de croissance de repartir sur de bonnes bases plus tard dans l’année.
Il convient de garder à l’esprit que le redressement mondial se maintient grâce à un marché du travail solide, à la hausse de la demande de services et à des bilans d’entreprises sains.
Le niveau élevé de l’épargne des ménages peut également jouer un rôle positif : le FMI prévoit un taux d’épargne brut mondial historique de 28% en 2022.