Dans ce conflit géopolitique, l’Europe est la zone géographique la plus exposée, notamment d’un point de vue énergétique. En effet, les prix des matières premières devraient encore augmenter, notamment ceux du gaz et du pétrole pour lesquels l’économie européenne est dépendante de la Russie.
L’offensive en Ukraine impacte bien évidemment les bourses européennes.
Ce jeudi 24 février, le CAC 40 a chuté de près de 4% tout comme l’Euro Stoxx 50. De son côté, le MOEX (indice boursier russe) a baissé de plus de 30% entrainant dans son sillage le rouble qui atteint des plus bas historiques.
Concernant les taux, on constate aussi une baisse généralisée. L’or joue, quant à lui, son rôle de valeur refuge et augmente.
Cette situation pourrait amener des révisions baissières sur les projections de croissance et décaler les perspectives de normalisation monétaire de la BCE.
Il convient de souligner que le poids de l’économie russe reste assez faible à l’échelle mondiale. De plus, les évènements actuels et à venir nous poussent à l’analyse et à nous mettre en situation de saisir des opportunités de long terme dans ce monde de plus en plus conflictuel.